Le biomimétisme et le bâtiment

Le biomimétisme c'est quoi ?

Bureau d'etude

Biomimétisme est composé de « bio » du grec « bios » qui signifie « vie » et de « mimétique » du grec « mimêsis » qui signifie « imitation », certains y préfère le terme « bio-inspiré ». Il s’agit d’une démarche consistant à observer les phénomènes mécaniques et biologiques de la nature afin de s’en inspirer notamment dans les domaines de l’innovation technologique et de l’ingénierie. L’objectif étant de répondre à une problématique sociétale ou un besoin avec une solution ayant des coûts environnementaux et énergétiques plus faibles que d’autres solutions. En effet notre planète regorge d’écosystèmes ayant survécus à la sélection de milliards d’années d’évolution et qui constituent ainsi un gisement immense d’idée et de stratégie pour notre société et notamment pour la transition énergétique. Les champs d’application du biomimétisme sont nombreux et variés tels que les Matériaux, l’Energie, la Chimie verte, la Santé, l’Information, l’Economie circulaire, le Transport, l’Agroécologie, le Bâtiment et la Ville durable, ect….

Un peu d’Histoire…

Même si la révolution industrielle a contribué a éloigné l’humain de la nature, cette dernière est depuis toujours source d’inspiration pour l’Homme. Ainsi il ne s’agit pas d’une nouvelle science mais d’une pratique déjà ancienne, par exemple au XVIème siècle Léonard de Vinci dessina les premières maquettes de machines volantes en observant le vol des oiseaux.

Au XIXème siècle, John George Wood, un prêtre anglais se consacra à l’étude des sciences naturelles. En 1885, il publia Nature’s Teachings – Human Invention Anticipated by Nature, qui s’appuie sur toute une vie d’observation passionnée de la nature pour décrire des centaines d’inventions humaines (radeaux, crochets, photographie, électricité, etc.) fonctionnant sur le même principe que certains mécanismes biologiques. A la fin de sa vie, Wood avait d’ailleurs la conviction que c’était dans la nature que résidait l’avenir des technologies. 

Biomimétisme
Croquis de Léonard de Vinci
AFOSR
Logo de l’AFOSR en 1960

Né le siècle suivant, Otto Herbert Schmitt était un biophysicien et inventeur américain de génie. Au début de sa carrière, il a appliqué l’électronique et la physique à ses travaux de recherche novateurs sur les interactions électriques au niveau des terminaisons nerveuses. Comme beaucoup de ses pairs, il pensait que les enseignements de la biophysique pouvaient jouer un rôle majeur dans l’innovation, même s’il n’existait pas encore de terme pour désigner ces travaux. En 1957, il a donc inventé le terme biomimétisme, qui apparaît pour la première fois dans sa thèse de doctorat.

En septembre 1960, le bureau de recherche scientifique de l’armée de l’air des Etats-Unis (AFOSR) a organisé à Dayton un sommet de trois jours intitulé Bionics Symposium – Living Prototypes : the key to new technology. Cet événement, qui réunissait une trentaine d’intervenants issus du monde des sciences ou de l’ingénierie, a rassemblé plus de 700 scientifiques, ingénieurs et officiers militaires. A ce jour, l’AFOSR continue de contribuer à l’organisation d’événements novateurs ainsi qu’à la recherche et au financement d’études sur la biophysique appliquée et le biomimétisme en particulier.

Deux centres de recherches ont marqué l’histoire du bio mimétisme avant de disparaître vers 2008 : le Centre de la biomimétique de l’université de Reading (1991) dans des domaines variés tels que les matériaux intelligents, les structures déployables, les biocéramiques et les muscles artificiels et le Centre de la biomimétique et des technologies naturelles (2000). C’est en 1997 que la biologiste américaine Janine Benyus définie le biomimétisme dans son livre « Biomimicry : Innovation Inspired by Nature. Grâce au succès de son livre elle va créer en 2005, le Biomimicry Institute. Depuis, deux pays se distinguent par leur application, notamment au niveau industriel, du biomimétisme, il s’agit de la Suède et surtout de l’Allemagne. En France, l’influence du biomimétisme grandit depuis une dizaine d’année, avec la création du Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis (CEEBIOS) dont l’objectif est de favoriser les échanges, l’innovation et la recherche dans ce domaine. Depuis 2016, des scientifiques, des chercheurs, des ingénieurs, des urbanistes, des architectes, des philosophes et des sociologues et de nombreuses autres disciplines se rencontrent au cours du grand rendez-vous annuel du Biomimétisme : Le Biomim’expo.

Ceebios
Logo du Centre Européen d'Excellence en Biomimétisme de Senlis
Logo de la Biomim'expo
Logo de la Biomim'expo

Aujourd’hui, le biomimétisme en tant qu’approche pluridisciplinaire joue un rôle croissant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Le volume des recherches universitaires dans ce domaine a explosé ses 15 dernières années, passant de 100 articles annuels dans des revues spécialisées au milieu des années 1990 à plus de 3000 en 2013. 

Application dans le domaine de la construction et du bâtiment

Parmi les nombreux champs d’application du Biomimétisme, on trouve le domaine du bâtiment et de la construction. En effet les stratégies bio-inspirées peuvent être utilisées pour une gestion efficace de l’énergie, par exemple : réduction de la consommation, augmenter la réutilisation ou optimiser le stockage. Par ailleurs, les bâtiments et structures artificielles, éléments de l’écosystème ville, doivent être conçus comme des organismes vivants intégrés, adaptés à leur milieu et capables de fournir des services écosystémiques comme accueillir la biodiversité, assurer une bonne qualité d’air, purifier et stocker les eaux de pluie ou convertir la lumière du soleil en énergie utilisable. Le biomimétisme représente une voie prometteuse afin de diminuer la consommation énergétique du secteur du bâtiment français qui représente 44% de l’énergie totale consommée en France ainsi que 22% des émissions de gaz à effet se serre (GES).

S’inspirer du vivant pour concevoir et construire n’est pas nouveau, plusieurs types d’architectures à travers l’Histoire reflètent cette tendance, tels que : l’architecture vernaculaire, japonaise, solaire, organique ou encore biomorphique. Ces concepts convergent vers le biomimétisme.

  • L’architecture vernaculaire est une architecture propre à un territoire donné, une culture ou un pays. Elle s’appuie sur des principes respectueux de l’environnement et sur des règles de bon sens tels que :
    • Utilisation de matériaux locaux et naturels
    • Main d’œuvre et savoir-faire locaux
    • Choix stratégique de l’emplacement afin de bénéficier au mieux des ressources naturelles du site
    • Architecture bioclimatique
    • Habitat évolutif et entretenu facilement
    • Habitat biodégradable
Bâtiment biomimétique
Architecture Vernaculaire en Afrique
Habitations traditionnelles
Habitations traditionnelles des Toraja en Indonésie
  • L’architecture solaire utilise un maximum les apports solaires grâce notamment à une serre orientée plein Sud et l’utilisation de la terre comme masse thermique. Les plantes, un puit sur le toit et la chaleur des habitants et des activités ménagères complètent la régulation thermique à toute saison. Les premières maisons reposent sur trois principes :
    • Matériaux abondants type terre ou recyclés
    • Autonome et décorrélation des réseaux d’énergie et d’eau
    • Constructibles par tous (quel que soit le niveau de revenu ou/et d’expérience)

Au fur et à mesure, panneaux solaires, géothermie et autres équipements ont été intégrés pour accroître l’efficacité énergétique. L’un des grands précurseurs de cette architecture est l’architecte Michael Reynolds qui a crée le principe de la géonef ou earthship dans les années 1970.

 

Bâtiment Bioclimatique
Fortship à Brighton
Bâtiment Bioclimatique
Intérieur d'un Fortship (ou Géonef)
  • L’architecture biomorphique quant à elle s’inspire des formes organiques des animaux/végétaux mais sans nécessairement une prise en compte de l’enjeu écologique. En 1994, l’architecte catalan, Santiago Calatrava, conçoit une nouvelle gare TGV au sein de l’aéroport de Saint-Exupéry, à Lyon, sous la forme d’un oiseau qui s’envole. Il est également possible de citer l’exemple de la Sagrada Familia, réalisée par Antoni Gaudi. Dans un premier temps, l’idée de s’inspirer des arbres pour fabriquer les piliers était purement esthétique. Puis il s’est rendu compte de la résistance permise par cette forme utilisant peu de matériaux.
Bâtiment bioclimatique
Gare TGV Saint-Exupéry
Bâtiment Bioclimatique
Plafond de la Sagrada Familia

Exemples de bâtiment biomimétique

  • Premier et deuxième prix concours Eiffel 2019

 

Le concours Eiffel 2019 avait pour thème « Architecture et Biomimétisme », une invitation à concevoir un projet immobilier (bureaux, logements ou mixte) dans une approche bio inspirée. Ce concours est réservé aux étudiants des écoles françaises d’architecture et d’ingénieurs.

Le premier prix a été décerné au projet « Sun Follower » de Jérôme Pitance, Aurore Coiffeteau et Guillaume Beauchesne. Et le second prix a été décerné au projet « Kaktos » de Joël Bonnot et Marius Roumieu.

Sun Follower est un projet de bâtiment passif singulier aux Grands Voisins (site de l’ancien Hôpital Saint Vincent de Paul, Paris) : deux volumes en symbiose logements et équipements tertiaires, reliés par un atrium composent un projet bioclimatique aux qualités spatiales sensibles, au confort intérieur optimal, à forte inspiration biomimétique. En complément de son système de ventilation naturelle, Sun Follower s’inspire des phénomènes naturels, tel l’héliotropisme (faculté des végétaux à suivre les rayonnements solaires) et le principe de la timidité en botanique, visibles directement sur la façade. Les brises-soleil s’orientent et se rétractent, pour à la fois se protéger de la lumière directe et offrir des points de vue variés.

Projet Sun Follower
Projet Sun Follower

S’inspirant de la forme des cactus et de la fonction de leurs épines, Kaktos se veut innovant et biomimétique. La tour de 21 étages situé dans le quartier du Chaudron à Saint Denis (Ile de La Réunion) constituée de volumes en saillie, en forme d’épines, permet à la fois de récupérer l’eau de pluie et de faire de l’ombre au corps du bâtiment. L’ensemble du projet repose sur une structure légère bois-métal qui limite le stockage de chaleur tout en intégrant une ventilation traversante.

Bâtiment Biomimétique
Projet Kaktos
  • Ecotone

La ville d’Arcueil va accueillir en 2023 le projet d’architecte « Ecotone » l’un des projets lauréat du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris ». Œuvre d’un consortium de cabinets d’architecture (Duncan Lewis Scape Architecture, Triptyque Architecture, OXO Architectes et Parc Architectes ainsi que le paysagiste Atelier Georges) le projet « Écotone » consiste en un bâtiment offrant 82.000 mètres carrés de bureaux, de commerces, d’équipements sportifs, de crèches, le tout partiellement dissimulé en une sorte de colline verdoyante. Il prend la forme d’un bâtiment étagé en terrasses au long de la pente et creusé de patios permettant l’éclairement intérieurs des lieux de vie et de travail. La création d’un « épiderme vivant » permet de protéger l’intégralité de sa façade. C’est par le jeu d’une double façade de verre et de végétal que le bâtiment se protège des nuisances extérieures (bruits, chaleur) tout en bénéficiant d’une grande ouverture sur le paysage. Ces terrasses abritent des multiples usages dans un cadre unique, entre bâti et nature. Pourront ainsi y être installée des salles de détente et de réunion, des jardins potagers, des tables…

Bâtiment biomimétique
Bâtiment biomimétique
Bâtiment Biomimétique
Bâtiment Biomimétique

Projet Sun Follower

Cette « seconde peau » anime par ses formes la façade du bâtiment et prolonge la topographie singulière du Coteau. Certains espaces sont mis en liaison par deux passerelles afin de favoriser le déplacement, la communication directe et l’échange entre les utilisateurs des bureaux. Ce bâtiment sera construit « dans une démarche bas carbone » explique un texte de présentation du projet. Il intègrera donc des dispositifs de récupération de chaleur des eaux usées, des panneaux solaires des éoliennes, et des unités de méthanisation pour recycler les déchets organiques. « Le smart grid multi énergies sera relié à la mobilité par la création d’une centrale multi énergie qui fournira de l’électricité, du biogaz et de l’hydrogène pour la mobilité de demain », précise le communiqué. Le bâtiment devrait sortir de Terre en 2023 et sera alors le plus grand bâtiment en bois d’Europe.

Rédaction (Février 2020) : Mme Alice CARRICART – Ingénieure Obiose

Références

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Les apports internes et externes

Apports externes protections solaires

La gestion du confort d’été et du confort d’hiver confort d’hiver dépend principalement de la température et de l’humidité dans le bâtiment. Ces paramètres résultent d’échange de flux de chaleurs internes et externes au bâtiment. Lorsque qu’un local perd de la chaleur vers l’extérieur ces flux sont des déperditions. Au contraire les gains de chaleurs par l’intérieur et l’extérieur sont des apports. Il existe deux types d’apports :

  • Les apport internes, liés aux besoins de l’activité humaine dans le bâtiment (chauffage, éclairage, électroménager, etc…).
  • Les apports externes liés au climat et à l’environnement du site de construction (Température et humidité de l’air extérieure, altitude, urbanisation de la zone).

Comment peut-on tirer parti des biens fait et des aléas de ces apports.

Les apports Internes

Les apports internes sont majoritairement liés au chauffage du bâtiment en saison de chauffe, cependant il ne faut pas négliger les apports liés à l’activité humaine et à l’éclairage des locaux.

L’Homme de par sa présence apporte de la chaleur : environ 120 W en hiver. Cela a pour conséquence de diminuer les besoins en chauffage en saison de chauffe.  En été, la présence de l’Homme va faire augmenter les besoins en refroidissement.

Les besoins en éclairages vont avoir le même impact selon les saisons. Toute l’énergie permettant d’éclairer une pièce est dissipée sous forme de chaleur. Généralement l’éclairage apporte 12 à 14W/m².

Les apports internes concernent aussi toutes installations électriques utilisées dans le bâtiment. Dans un logement on pourra citer l’utilisation d’un four ou de plaques de cuisson, la machine à laver, la télévision, les systèmes de réfrigération, les pertes sur eau chaude sanitaire. Pour les bureaux et le secteur tertiaire il faudra prendre en compte la bureautique (pc, imprimante, rétroprojecteur) et toute installations susceptibles de dégager de la chaleur. 

 

Ces apports n’étant pas permanant dans les locaux, il est important lors d’un calcul thermique de définir des scenarios d’occupations. Ces scenarios sont établis en fonction du temps, du taux d’occupation et de l’utilisation des locaux.

Apports externes

Les flux de chaleurs provenant de l’extérieur d’un bâtiment vont jouer un rôle majeur dans la gestion du confort d’été et d’hiver. C’est pourquoi lors de la phase d’étude d’un projet, il est essentiel de s’adapter à la zone climatique du site. La France possède un climat tempéré, les températures n’y sont pas extrêmes. Néanmoins la répartition des apports solaires sont variables sur l’ensemble du territoire. En se référent à la carte ci-dessous, on apprend que Brest reçoit de 1220 à 1350 kWh/m²/an d’énergie due au rayonnement solaire, tandis qu’une ville comme Nice recevra plus de 1760 kWh/m²/an.

Le rayonnement solaire joue ainsi un rôle important dans la gestion du confort dans le bâtiment. En hiver il va permettre de chauffer le logement, il faudra ainsi le capter au maximum. Tandis qu’en été il est important d’éviter au mieux l’apport de cette énergie solaire, elle sera excédentaire compte tenu des températures extérieures élevées.  

Dans un bâtiment le rayonnement solaire pénètre par les parois et par les vitrages. C’est pourquoi pour optimiser les apports en hiver, il faut exposer le maximum de surface vitrées au sud, cela permet de réduire les consommations en chauffage de 5 à 10%. En été une telle disposition sera un inconvénient, il sera utile d’employer des protections et des masques solaires. 

 Dans la suite nous allons discuter de l’influence des vitrages, des protections et masques solaires sur les apports externes.

Ensoleillement France
Les gisements solaires en France métropolitaine

L’influence des vitrages

Vitrages apports externes

Le verre est connu pour être un très bon conducteur thermique et a pour avantage de transmettre une bonne partie du rayonnement solaire. Ainsi un simple vitrage ne sera pas performant tant la conduction thermique est importante. Pour conserver la propriété de transmission de ce matériau, le double vitrage a été mis au point. Un double vitrage c’est deux lames de verre entre lesquelles se trouve une lame d’air. L’air étant un très mauvais conducteur thermique, cela en fait un très bon isolant.

Aujourd’hui pour améliorer le rendement des doubles vitrages on peut remplacer l’air par un gaz noble très peu conducteur : l’Argon. 

Il existe aussi des vitres triples vitrage, permettant toujours de transmettre le rayonnement solaire tout en conservant une excellente isolation des transferts par conduction.

Les masques et protections solaires

En été la transmission des apports solaires est problématique lorsqu’il faut refroidir le bâtiment, c’est pourquoi il est utile de mettre en place des protections et des masques solaires.

Le soleil étant plus haut dans le ciel en été qu’en hiver, il est possible de concevoir des bâtiments de manière à laisser le rayonnement solaire atteindre les vitrages en hiver, et le bloquer en été. Le masque solaire le plus courante est l’utilisation de « casquettes » solaires. Ces « casquettes » peuvent être formées par un débordement de toiture, des fenêtres encastrées dans les parois ou un rebord placé au-dessus des fenêtres.

Il est aussi possible d’utiliser des protections solaires sur les vitrages. En y appliquant un revêtement spécifique cela permet de limiter les surchauffes sans négliger le confort visuel sur l’extérieur ni l’éclairage intérieur.

Apports externes protections solaires
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Guide de l’isolation à La Réunion

Isoler les bâtiments de La Réunion

Aujourd’hui, les solutions pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments à La Réunion sont : l’isolation, la protection thermique et la ventilation naturelle. Dans ce guide, il est proposé de s’intéresser plus particulièrement à l’aspect thermique des parois opaques et la façon de les isoler en évitant notamment les problématiques de création de point de rosée dans la paroi.

Ce guide présente les éléments suivants :

– Pourquoi isoler à La Réunion?

– Comment isoler à La Réunion ?

– Règlement et rénovation énergétique ? 

– Pourquoi mieux isoler à La Réunion ?

– Les techniques d’isolation

Les techniques d’isolation des bâtiments à La Réunion sont différentes de celles utilisées en métropole en raison du mode de vie différent et selon le lieu et l’altitude où l’on se trouve. Nous pouvons avoir affaire à différents microclimats (température et hygrométrie variable). La réglementation RTAA DOM en vigueur à La Réunion s’applique à toutes les constructions neuves et partie nouvelles de bâtiments. Elle est adaptée aux conditions climatiques de La Réunion et encadre les aspect thermiques, acoustiques et aérations. Elle fixe des exigences afin d’améliorer les performances thermiques des bâtiments. 

Dans ce guide, on retrouve une aide à l’isolation, adéquate aux bâtiments de La Réunion en décrivant le contexte, les lois en vigueurs, les aides financières, les principes de l’isolation thermique et de la protection thermique, ainsi que des techniques d’isolation sur parois verticales et sur parois horizontales.

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Obiose Engagé pour FAIRE

OPQIBI Engage pour FAIRE

Obiose ingénierie a signé la charte « Engagé pour FAIRE » qui marque son désir d’œuvrer contre la précarité énergétique.

Le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie avec 45 % de l’énergie consommée en France et représente 27 % des émissions de gaz à effet de serre. Il est par conséquent essentiel de s’engager massivement au bénéfice de la réhabilitation énergétique des bâtiments. Cette signature témoigne du désir de mener des actions au bénéfice de la réhabilitation énergétique des bâtiments. La charte comprend des engagements réciproques de la part des autorités, de l’ADEME et des signataires.

Devenir “ENGAGÉ POUR FAIRE“, cela reste essentiellement s’engager pour des bâtiments plus durables.

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Récif Urbain – Projet « Dessine-moi une maison en ville » – Ingénierie Brest

OBIOSE Ingénierie Brest, bureau d’études spécialisé dans l’énergétique, la thermique et l’approche environnementale dans la bâtiment, basé à Brest dans le Finistère (29), vous propose de découvrir le projet réalisé dans le cadre de l’appel à projets lancé par Brest Métropole en 2017 : le récif urbain.

Récif Urbain – Projet « Dessine-Moi Une Maison En Ville » – Ingénierie Brest

L’appel à projets lancé par Brest Métropole a permis de réunir :

– Tania Urvois, architecte mandataire (http://www.studio-urvois.com)

– Aurore Delavergne, architecte

– Alizée Gérard designer bio-inspirée

– Claude Tournellec, BET Thermique Fluides Environnement – Obiose Ingénierie Brest.

Le défi ? Permettre aux familles d’habiter une maison neuve abordable en ville. Un maître-mot ? Donner envie d’habiter en ville.

Dans ce projet, le rôle d’OBIOSE est d’agir pour la cohérence de la conception énergétique avec les contextes culturels et constructifs locaux.

Récif urbain : le concept

Notre bureau d’études d’ingénierie, basé à Brest, s’est donc penché sur un concept : le récif urbain.

L’équipe s’est concentrée avec Alizée sur “Comment les récifs coralliens et leur écosystème peuvent-ils inspirer l’organisation sociale, les constructions et les réflexions de demain ?”. Le récif urbain a été pensé avec l’entrée de Brest dans le Fabcity : un réseau international de villes engagées pour atteindre l’autonomie à 100% en 2054 avec des ressources renouvelables et locales.

Un bilan énergétique amoindri

L’enjeu urbain est de marier densité et connexion urbaine avec une qualité de vie offrant intimité, ensoleillement et espaces verts. Le quartier réduit l’emprise de la voiture et offre des espaces verts qui régulent la température et servent d’habitat pour la faune et flore locale.

Recyclage de l'eau

L’eau de pluie est récupérée, les façades végétales et les cours d’eau plantés filtrent les eaux grises.

Production d'énergie verte

La gestion de l’énergie est basée sur un micro-réseau de cogénération multiple et varié. Panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, poêle à bois, façades végétales filtrantes et génératives d’énergie.

Haute performance énergétique

De plus, les façades sud vitrées sont orientées vers les jardins privatifs. La serre bioclimatique à l’étage capte la chaleur du soleil de façon autorégulée pour éviter les surchauffes. Une ventilation double flux permet de récupérer ces calories et de les redistribuer dans le logement.

Un habitat bioclimatique évolutif et adaptable

L’entreprise Constructions 3D propose de diviser par 10 le coût du gros œuvre ce qui permet d’investir dans les objectifs du Fabcity. Les murs imprimés sont en terre crue, un matériau disponible partout localement et de très faible empreinte carbone. Sa forte inertie stocke les calories, restitue la chaleur et lisse les températures dans le logement. Aussi les produits et matériaux choisis assurent une qualité d’air intérieur saine.

Cet habitat bioclimatique imprimé, évolutif et adaptable est voué à faire partie d’un réseau décentralisé, composé d’une multitude de foyers producteurs, partageurs et dépolluants dans la ville connectée, à l’image des récifs coralliens.

OBIOSE Ingénierie Brest, bureau d’études spécialisé dans les secteurs de l’énergétique, de la thermique et de l’approche environnementale, se tient à votre disposition pour tout complément d’information ou intervention. OBIOSE Ingénierie Brest intervient dans le Finistère et toute la France. Une question ? Contactez-nous.

 

Rédaction (Septembre 2019) : M. Claude TOURNELLEC – Gérant – Ingénieur Obiose

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Pollution quotidienne dans les locaux

Qualité d'air et qualité environnementale

L’air de nos logements fortement pollué par les objets du quotidien

L’atmosphère de nos habitations est fortement polluée par les objets de notre quotidien. Les objets et les matières présentes dans notre logement, ainsi que les équipements que nous employons polluent régulièrement l’air de nos locaux. Des quantités importantes d’éléments chimiques seraient donc présentes dans l’air et les poussières du sol des appartements. Et ces composés organiques semi-volatiles sont loin d’être anodins pour notre médecine. Plastiques venus des revêtements de sol, pc, cordons, meubles, textiles, traitement de nettoyage (lessive, détergents), produits de beauté (parfums, hygiène corporelle), insecticides (traitement des plantes, anti-parasitaires pour les animaux) ou même résidus de combustion (tabac, encens, chauffage au bois)… Tous ces composés organiques semi-volatiles ont un élément en commun. Ils se positionnent dans l’air et les poussières par terre de nos habitations, participant à la dégradation de la pollution atmosphérique intérieure.

Ces substances restent assurément suspectées d’obtenir des conséquences sur les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal, cependant les travaux pour définir les niveaux d’attention qui seraient nocifs sont encore en cours. L’opportunité de dire une fois de plus qu’en hiver, pareil qu’en été, il est important d’aérer son logement au moins dix minutes tous les jours pour rajeunir l’air intérieur.

Plus de détails: http://www.batiweb.com/actualites/vie-pratique/lair-de-nos-logements-fortement-pollue-par-les-objets-du-quotidien-11-06-2015-26637.htm

 

Rédaction (Avril 2018) : M. Claude TOURNELLEC – Gérant – Ingénieur Obiose

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Influence de la lumière sur l’homme

Influence de lumière sur l'homme

L’éclairage a une influence majeure sur la santé et le bien-être.

L’effet de la lumière sur le bien-être et la santé de l’humain est scientifiquement prouvé. Le développement de l’éclairage en relation avec l’homme constitue un enjeu de développement pour la conception de l’appareillage d’éclairage mécanique. Les applications sont nombreuses et parfaitement adaptés à des environnements tels que la santé ou l’enseignement. L’objectif est d’adapter automatiquement au fil de la journée l’action de lumière sur l’humain en favorisant une lumière biologique. Celle-ci peut augmenter la concentration grâce à un bleu élevé ou inversement diminuer pour favoriser la détente. La lumière peut aussi agir sur la santé et sur la rapidité de guérison.

Certains fabricants développent déjà de l’appareillage pouvant répondre à ce besoin.

Plus de détails : http://www.afe-eclairage.fr/blogdelafe/lumiere-et-sante-les-effets-de-la-lumiere-sur-lhomme-les-dernieres-etudes/

Rédaction (Mars 2017) : M. Claude TOURNELLEC – Gérant – Ingénieur Obiose

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